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Clara Therville

Jeune chercheuse en science de la durabilité, Clara Therville s'intéresse plus particulièrement à la conservation de la biodiversité et à la gestion des ressources naturelles.

Clara Therville est une jeune chercheuse en sciences de la durabilité. Elle s’intéresse plus particulièrement à la conservation de la biodiversité et à la gestion des ressources naturelles. Après une licence en sciences de la vie et de la Terre, elle a effectué un master en écologie puis s’est tournée vers les sciences sociales. Soutenue en 2013 à l’université de Brest, sa thèse en aménagement de l'espace et urbanisme a porté sur la conservation intégrée dans les réserves naturelles françaises. Elle a depuis lors effectué trois post-doctorats. Elle a d’abord travaillé au Centre d’Ecologie Fonctionnelle Evolutive (CEFE) et à l’UMR Gestion de l’Eau (G-eau) sur un projet centré sur les impacts des changements globaux sur la vulnérabilité des zones côtières et les possibilités d’adaptation à plusieurs échelles. Elle a ensuite étudié les trajectoires des systèmes agroforestiers au sein d’espaces naturels protégés en France méditerranéenne (UPR Green, Cirad et UMR AMAP, IRD). Elle contribue actuellement à un projet développé par l’université d’Arizona (États-Unis) sur les enjeux de gouvernance et de coordination dans une approche socio-écosystémique pour aider à résoudre les problèmes d’invasions de criquets. Dans le cadre de ce projet, elle est en charge de mener des ateliers dans plusieurs pays confrontés à des invasions de criquets (Argentine, Sénégal et Australie) pour faire de l’analyse de réseau participative focalisée sur les problématiques de gouvernance.

À travers ses expériences scientifiques, elle s’est rapprochée du réseau des réserves de biosphère et souhaite travailler en étroite collaboration avec les représentants de ce dispositif. Elle apporte donc au projet COLLAB² sa vision de l’inter- et de la transdisciplinarité en tant que membre de la dyade des Réserves de Biosphère.

« Construire une base de connaissances interdisciplinaires me permet de discuter et de collaborer avec un écologue en étant à l’aise et avec un sociologue en étant également à l’aise. Je vais comprendre ce que l’un et l’autre me disent, je vais comprendre leurs langues, leurs méthodes et ça c'est super parce que je me sens très libre dans mes collaborations. »

« Ce que je cherche c'est d’entrer dans une posture réflexive par rapport aux collaborations que je peux mettre en place. Qu’est-ce que ça change pour moi ? Qu’est-ce que ça change pour les autres ? Et puis sur quoi ça se joue ? Comment les fluidifier et les rendre encore plus satisfaisantes pour chacun ? »

Date de modification : 26 avril 2023 | Date de création : 03 juillet 2020 | Rédaction : Mathilde Ratouis